Pompes immergées pour forages & puits. Pompes à eau immergées de 3, 4 & 5 pouces de diamètre. Pompes pour puits profond. Negimex, les spécialistes de la pompe immergée inox
Dans le cadre de nos activités, nous sommes souvent sollicités pour le remplacement de pompes à eau immergées. Dans de nombreux cas, notre clientèle souhaite simplement une offre pour le remplacement de leur pompe, basée sur la référence du modèle déjà installé, sans plus de réflexion. Ci-dessous se trouve la description d'un cas réel, suite à une demande de remplacement simple d'une pompe immergée à partir de sa référence d'origine. Malheureusement, dans ce cas de figure, remplacer la pompe à l'identique ne réglera pas le problème sur le long terme.
Pour information, cette personne en est à sa deuxième casse en 7 ans d'exploitation de son forage. L'installation de pompage est prévue pour l'arrosage, le goutte-à-goutte ainsi que l'alimentation de plusieurs robinets et arroseurs. La pompe est installée à 42 mètres de profondeur. La distance entre le forage et les boîtiers électriques est d'une soixantaine de mètres. L'installation est en monophasé. Date de traitement : novembre 2024.
La flèche verte montre le contacteur manométrique et le manomètre. Il n'y a pas de dispositif de purge d'air sur le ballon de surpression, ce qui rend impossible toute purge d'air qui s'amasse dans le haut du ballon vessie. Il est impératif d'avoir un point de purge d'air en haut du ballon de surpression, tout comme, par exemple, sur un radiateur dans un circuit de chauffage. Si l'air n'est pas régulièrement purgé, plusieurs choses vont se produire :
- L'air, étant facilement compressible, risque de faire varier les points de réglage (c'est-à-dire la pression de démarrage et la pression d'arrêt de la pompe) du contacteur manométrique, en fonction du volume d'air qui se trouve dans le haut du ballon vessie.
- L'air, étant en contact avec de l'eau et des parties métalliques, provoquera forcément une formation de boue et d'oxydation dans le haut du ballon, ce qui entraînera une détérioration prématurée du ballon et de son contacteur manométrique.
À titre informatif, nous distribuons un bloc manométrique, très facilement installable sur un ballon vessie disposant d'un orifice de purge d'un demi-pouce de diamètre sur le haut. Il est muni d'un manomètre, d'un contacteur manométrique et d'une vanne de purge.
Un manomètre classique n'est pas destiné à être installé de façon permanente à l'extérieur. Au fil du temps, dans le meilleur des cas, celui-ci perdra en précision. Dans le pire des cas, il indiquera une valeur erronée, voire se bloquera, ce qui rendrait impossible toute vérification précise de la pression du système.
Les pieds du ballon devraient reposer sur du caoutchouc ou du plastique, afin d'éviter les remontées d'eau par capillarité, qui font rouiller les pieds de façon prématurée. Ils doivent reposer sur une surface régulière et stable, bien entendu, car un tel ballon (200 litres) atteint les 230 kg lorsqu'il est plein, soit un poids de plus de 75 kg sur chaque pied.
En discutant avec la personne, celle-ci nous indique qu'une maintenance au niveau de la pression d'air du ballon est "parfois effectuée". Du fait qu'elle n'est pas en mesure de nous indiquer la pression d'air qu'elle injecte ou qu'elle vérifie, nous avons des doutes à ce sujet. Pour information, ces détails sont clairement indiqués sur notre page de documentation dédiée aux ballons de surpression.
Enfin, la réglementation, qui est de bon sens dans ce cas de figure, exige qu'un boîtier électrique placé à l'extérieur ait au moins une classification IP55. Un boîtier de démarrage classique, tel que visible sur l'image ci-dessus, a une classification IP44. Aucun différentiel (de 30 mA), qui devrait protéger l'installation en tête de ligne, n'est présent sur le circuit.
Plusieurs points à constater sur cette image :
- Flèche bleue : la gaine utilisée pour le passage des câbles est une gaine électrique classique, destinée à l'intérieur des bâtiments ou aux dalles en béton. Ce type de matériel n'est absolument pas conçu pour être enterré, ce qui rendra quasi impossible le retrait ou le remplacement des câbles qu'elle contient. Cette gaine parcourant plus de 50 mètres dans le sol, il est quasi certain qu'elle soit fendue ou détériorée avec les années, ce qui signifie que les câbles qu'elle abrite "baignent" dans l'eau à un endroit ou un autre. Le choix approprié aurait été une gaine TPC, prévue pour un usage enterré.
- Flèche verte : le câble de rallonge reliant le câble moteur aux boîtiers électriques est un câble de type U1000 de 1,5 mm² de section. Il mesure environ soixante mètres de longueur. Il est éventuellement possible d'enterrer ce type de câble (nous nous y opposons, car ce câble, bien que moins cher, ne résiste pas à une immersion prolongée dans l'eau), à condition qu'il soit inséré dans une gaine ou un fourreau adapté et parfaitement étanche. Le problème avec ce type de câble est qu'il n'est pas conçu pour une immersion permanente dans l'eau. Si la gaine électrique n'est pas totalement imperméable, il existe un risque majeur de détérioration du câble d'alimentation, car son gainage finira par se dégrader au bout de quelques mois, voire quelques années. Nous mettons en garde contre l'utilisation de câbles inadaptés dans le document visible ici.
- Flèche rouge : le tubage de forage (bleu) est bétonné dans la chambre de puits ! Cela rend totalement impossible l'ajout de sable ou de gravier de filtration, qui devrait combler les espaces créés par la poche d'eau alimentant le canal de forage.
La profondeur de la chambre de forage : le tuyau de refoulement de la pompe devrait se situer à une profondeur "hors gel". Cette profondeur se situe entre 50 et 100 centimètres sous le niveau du terrain naturel (en fonction de la localisation géographique en France), ce qui n'est clairement pas le cas dans cette installation. D'où un risque de gel dans la tuyauterie de refoulement.
On peut y identifier les données suivantes :
- Partie hydraulique tout inox de 4 pouces de diamètre.
- Construite sur le standard NEMA.
- Construite en avril 2020.
- Fournissant un débit de 1500 litres par heure pour une perte de charge de 67 mètres (soit 6,7 bar).
- Pression de sortie nominale : 78 mètres (soit 7,8 bar).
Il s'agit d'une pompe immergée techniquement comparable à notre pompe immergée modèle B4-2/13.
Ci-dessus, une image montrant la douille d'accouplement de la partie hydraulique de notre client. Elle est totalement détériorée.
Ci-dessus, une image montrant à quoi devrait ressembler une douille d'accouplement en bon état.
En résumé : un arbre moteur détérioré, devant entraîner une douille d'accouplement elle aussi détériorée. Lorsque nous rencontrons ce cas de figure et posons la question à nos clients sur ce qui pourrait, d'après eux, expliquer une telle détérioration, les réponses sont souvent lunaires. Les réponses communes sont souvent :
- Le matériel n'a plus la qualité d'antan. Il n'existe plus de produits de qualité sur le marché.
- Après avoir consulté de très nombreux "spécialistes", aucune réponse rationnelle. Il s'agit d'un cas d'école, que personne n'a jamais vu ou n'arrive à expliquer.
- Dans tous les cas, une déception, voire une arnaque de la part du vendeur ou du fabricant.
L'état de l'arbre moteur et de la douille d'accouplement montré ci-dessus peut très certainement s'expliquer par de nombreux raccourcis, qui nous sont souvent cités. Par exemple :
- Le matériel est de la "merde". J'ai été escroqué, et je ne veux pas en savoir plus. (*)
- Une explication philosophique, voire cosmologique. (*)
- Une malédiction divine et/ou le sol est possédé par le démon (suivant les croyances). (*)
- Un complot mondial, organisé par les fabricants de pompes. (*)
(*) Nous essayons toujours de rédiger nos articles avec une pointe d'humour. Cependant, il s'agit là de "arguments" que nous avons déjà entendus. Parfois, la réalité dépasse la fiction.
Heureusement, rien de tout cela. Distribuant et installant ce type de matériel depuis plusieurs décennies, notre crédo est la technique. Une telle détérioration ne peut provenir que d'un seul fait : une vibration excessive de la partie hydraulique, qui fait vibrer la douille d'accouplement dans le sens longitudinal, finissant par "limer" l'arbre moteur. C'est malheureusement, ou heureusement, aussi simple que cela. Il est inconcevable que des personnes se disant "experts" dans le domaine des pompes immergées n'aient jamais vu un tel cas de figure ou ne puissent identifier correctement ce problème. Ces vibrations ont principalement pour origine :
- Une pompe sous-dimensionnée, qui peine à atteindre la pression de coupure réglée sur le contacteur manométrique.
- Une pompe surdimensionnée, dont les démarrages sont trop violents à la longue.
- Une pompe dont le circuit de refoulement n'intègre pas de clapet(s) anti-retour(s) sur la colonne verticale de refoulement.
- Une pompe dont le tuyau de refoulement est sous-dimensionné par rapport au débit volumique fourni par la pompe (voir document ici).
- Dans la plupart des cas : un mélange des éléments ci-dessus.
Toutes les parties hydrauliques "modernes" (c'est-à-dire, construites ces 40 dernières années) sont conçues selon le principe dit des "turbines flottantes". Cela signifie que l'arbre de rotation, entraînant les turbines contenues dans une partie hydraulique, possède un jeu de quelques millimètres dans le sens longitudinal. Ce jeu est destiné à rendre l'ensemble des turbines mobiles pour éviter que leur rotation soit bloquée si des particules solides venaient à pénétrer dans le système en rotation.
Fini le bricolage. La personne nous indique ne plus vouloir être embêtée et souhaite opter pour une installation réalisée dans les règles de l'art. À titre informatif, dans le cas décrit sur cette page, la pompe est installée à 42 mètres de profondeur. Elle surgonfle un ballon à 3,5 bar, distant d'une soixantaine de mètres, mais ne fournit que 7,8 bar de pression de sortie nominale. De plus, elle est munie d'un câble d'environ 110 mètres au total, de section 4X1,5 mm², alors que la norme imposerait de réduire cette longueur à 80 mètres maximum, ou de passer à une section de 4X2,5 mm². Encore une fois, un tel montage tient plus de la magie que de la technique...
Sur un sol droit et plat, bien évidemment. Les pieds du ballon de surpression devront être installés, si possible, sur une dalle ou des plots en caoutchouc, pour éviter toute remontée d'eau. Le contacteur manométrique devra être déplacé ou muni d'une vanne de purge d'air permettant de chasser l'eau qui s'amassera dans le haut du ballon de surpression lors de la mise en eau du circuit.
Cette ligne, d'une section d'au moins 2,5 mm², doit être protégée en tête de ligne par un différentiel de 30 mA et un disjoncteur simple ou un disjoncteur moteur. Son calibre sera déterminé à l'étape 6. Si possible, installez les boîtiers électriques à proximité du ballon vessie, afin d'avoir une vue complète sur toute l'installation depuis un même endroit.
Cette gaine devra, bien entendu, être destinée à être enterrée. Nous recommandons une gaine TPC d'au moins 40 millimètres de diamètre.
C'est le diamètre de ce tuyau de refoulement qui déterminera le débit en litres par heure que pourra fournir la pompe (voir document ici). Le tuyau de refoulement devra être enterré à une profondeur hors gel (profondeur : 50 à 100 centimètres sous le sol, selon les régions), afin d'éviter tout dégât et de pouvoir profiter de l'installation de pompage toute l'année, même en cas de grand froid. Dans notre exemple, la chambre de forage devra également être abaissée.
Utilisez nos outils ou contactez-nous si vous avez le moindre doute à ce sujet.
À cette étape, le diamètre de la tuyauterie de refoulement est connu, ainsi que la pression de sortie nominale que doit fournir la pompe. Le choix de la pompe permettra également de connaître la puissance de son moteur. Utilisez nos outils ou contactez-nous si vous avez le moindre doute à ce sujet.
Utilisez nos outils ou contactez-nous si vous avez le moindre doute à ce sujet.
N'oubliez pas les câbles de sonde de manque d'eau à cette étape. N'hésitez pas à garder une surlongueur de part et d'autre.
Dans les règles de l'art, suspendue à un filin de suspension en acier inox.
Cette boîte, qui doit être parfaitement étanche, permettra le raccordement du câble du moteur de la pompe et de son câble de rallonge. Elle pourra également contenir le ou les câbles de sonde.
Corriger tous les problèmes mis en évidence ci-dessus. Il s'agit d'un travail que nous effectuons régulièrement auprès de notre clientèle locale. Seule une installation réalisée dans les règles de l'art pourra garantir une durabilité optimale. Aller à l'encontre des règles techniques, établies pour certaines d'entre elles depuis plusieurs centaines d'années (hauteur de levage, pression exercée par une colonne d'eau, section de câble, etc.), revient à croire au surnaturel. Ou encore, à être persuadé de vivre dans un lieu où ces règles, pourtant valables chez le voisin, ne s'appliqueraient pas à votre environnement.
La demande initiale qui nous a été adressée consistait à effectuer une simple proposition commerciale pour un produit de remplacement, à partir de la référence d'origine de la pompe tout juste sortie du forage. Très vite, il apparaît que ni la pression de sortie nominale, ni la section du câble d'alimentation électrique ne sont conformes, sans même évoquer les autres aspects.
Nous sommes parfois sollicités pour garantir un matériel commandé à l'aveuglette, sans disposer de la moindre information concernant le cadre d'installation. En effet, de nombreux demandeurs souhaitent une réponse rapide, sans accepter la moindre question. Or, une prise en charge sous garantie implique que le matériel soit correctement dimensionné et installé selon les règles de l'art.
Il est d'ailleurs notable que, lorsque ces conditions sont respectées, les demandes de garantie deviennent quasiment inexistantes. C'est pourquoi les demandes de remplacement de pompe basées uniquement sur une référence extraite d'un puits ou d'un forage, sans informations supplémentaires, ne peuvent se faire qu'aux risques et périls du demandeur. Il en va de même pour le matériel commandé sans demande préalable, surtout lorsque l'acquéreur n'a aucune connaissance dans le domaine.
Les entreprises ayant vendu et/ou réalisé les travaux dans le cas énoncé ci-dessus ont soit déposé le bilan (pour l'une d'entre elles), soit cessé de répondre aux appels (pour l'autre). Dans ces conditions, il est effectivement très facile de faire absolument tout et n'importe quoi. Ce n'est ni notre philosophie, ni notre façon de faire.
D'où l'importance de choisir une entreprise compétente et maîtrisant son domaine. Contrairement à de nombreuses entreprises, qui ne savent que vendre sans respecter les règles élémentaires de bon sens, nous avons une réelle expertise dans le montage du matériel que nous distribuons.
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Negimex est une entreprise familiale alsacienne, créée en 2006. Nous sommes situés en France, à une soixantaine de kilomètres au Nord de Strasbourg, à proximité de la frontière allemande. Spécialisés dans l'étude, l’installation et la distribution de pompes à eau immergées destinées à l'équipement de forages, de puits traditionnels, de citernes et de cuves de récupération d'eau de pluie, nous avons développé la vente en ligne de nos produits, souvent élaborés à partir de nos propres cahiers des charges, et distribués sous nos propres marques. Notre gamme de produits, distribuée exclusivement via notre site internet, comprend plusieurs centaines de références de pompes immergées, d’accessoires pour pompes, ainsi qu’une gamme d’outillage destinée au forage manuel de puits. Toutes les installations de pompage que nous distribuons sont préparées et assemblées dans nos ateliers de Wissembourg, à la demande de nos clients, en fonction de leurs besoins et des caractéristiques de leur puits ou forage. Notre entreprise possède plusieurs milliers de clients satisfaits, particuliers comme professionnels, situés sur l'ensemble de la France et de l'Europe. |
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